Génétique des populations

Dans ce billet blog je vous propose d’aller un peu plus loin en abordant le thème de la coalescence mentionnée dans ma conclusion.

Date de coalescence et simulations

Toutes les études que nous avons étudiée dans ma vidéo présentent des images fixes des populations dans leur état actuel, ce qui rend leur interprétation difficile.

En effet, si l’on souhaite savoir quel élément environnemental a provoqué la divergence entre deux populations et éventuellement en déduire la relation entre tel ou tel gène par rapport à telle ou telle maladie régionale, il est impératif d’avoir une idée sur la manière dont la divergence s’est produite et comment elle a évolué.

C’est ce qu’on essaye de faire avec ces études sur la date de coalescence.

Mais ce n’est pas simple ! En effet, le cas idéal serait celui de deux populations qui se séparent, évoluent en parallèle au même rythme régulier et n’ont aucun échange génétiques entre elles.

Mais, l’histoire réelle des humains est bien entendu beaucoup plus compliquée. Certaines populations grandissent plus que d’autres. Elles subissent toutes à certains moments de leur évolution des goulots d’étranglement et surtout, elles ont régulièrement des flux migratoires qui provoquent des flux géniques croisés.

Une représentation réaliste de l’évolution humaine serait beaucoup plus conforme à celle de ce second graphique… sans pour autant qu’on puisse donner des valeurs à ses différentes composantes !

Bref un problème très complexe que l’on aborde désormais par le biais des simulateurs que permettent de réaliser les très grandes puissances des ordinateurs modernes

On construit, à partir de plusieurs schémas d’évolution plausible, des simulateurs dont on compare les résultats avec la situation génétique actuelle des populations étudiées, connues grâce aux méthodes que nous avons découvertes au cours de la vidéo et l’on fait ensuite évoluer les modèles jusqu’à en trouver un dont les résultats s’approchent au plus près de la réalité.

Autant dire que ces travaux ne sont pour l’instant qu’au stade de la recherche fondamentale et que leurs résultats restent pour l’instant très limités et d’une fiabilité faible… mais le travail se poursuit !

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